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If you are booting a custom or non-default kernel, please read <code>man boot.conf</code> for information on the various options available to you.
If you are booting a custom or non-default kernel, please read <code>man boot.conf</code> for information on the various options available to you.


==== Old School (BIOS) MBR ====  
==== Vieille école (BIOS) MBR ====  


When using "old school" BIOS booting, run the following command to install GRUB to your MBR, and generate the {{c|/boot/grub/grub.cfg}} configuration file that GRUB will use for booting:
When using "old school" BIOS booting, run the following command to install GRUB to your MBR, and generate the {{c|/boot/grub/grub.cfg}} configuration file that GRUB will use for booting:

Revision as of 20:23, December 29, 2017

Install Funtoo Linux

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Introduction

Ce document a été produit afin de vous permettre d'installer Funtoo Linux sur un PC compatible. Sa conception réduit au minimum les options de configuration. Cela permet d'installer la distribution le plus rapidement possible et en toute simplicité.

Si vous avez déjà de l'expérience sur l'installation Gentoo Linux, plusieurs étapes vous seront familières. Cependant, prenez le temps de lire le document en entier, car il y a quelques différences.

Si vous installez un système basé sur Gentoo Linux pour la première fois, ou si vous êtes tout simplement un nouveau venu dans le monde de Linux, nous vous souhaitons la bienvenue ! Nous avons tout mis en œuvre afin que ces instructions d'installation soient comprises par tous.

   Note

Si vous installez Funtoo Linux sur une architecture de type ARM, référez-vous au document Funtoo Linux Installation on ARM pour les différences notables en rapport avec le support ARM.

Vue d'ensemble de l'installation

Voici un aperçu succinct de la procédure d'installation de Funtoo Linux.

  1. Téléchargement et démarrage sur un Live CD.
  2. Préparation du disque dur.
  3. Formatage et montage des partitions.
  4. Installation du Stage 3 Funtoo de votre choix.
  5. Passage à la racine du nouveau système.
  6. Téléchargement de l'arbre Portage.
  7. Configuration du système et réseau.
  8. Installation d'un noyau.
  9. Installation du gestionnaire d'amorçage.
  10. Complétion de l'installation.
  11. Redémarrage.

Live CD

Pour installer Funtoo, vous devrez d'abord démarrer votre ordinateur à l'aide d'un Live CD ou d'une clé USB basé sur Linux. Nous vous recommandons SystemRescueCD qui s'appuie sur Gentoo Linux. Il offre beaucoup d'outils et d'utilitaires et il supporte autant les systèmes 32-bit que les systèmes 64-bit. Vous pouvez le graver sur un CD / DVD ou l'installer sur une clé USB. Téléchargez-le ici:

   Important

NO VIDEO: Il peut arriver que System Rescue CD n'active pas correctement le mode VIDEO lors du démarrage sous UEFI (Voir FL-2030.) Si une telle situation se produit, appuyez sur e dans le menu de démarrage GRUB de System Rescue CD pour l'éditer. Ajoutez la ligne insmod all_video et démarrez. Ce bogue a été soumis aux développeurs de System Rescue CD.

   Note

Si vous utilisez une ancienne version de SystemRescueCD, et si vous installez un système 64 bits, voir à bien sélectionner le noyau rescue64 au menu de démarrage (boot) . Antérieurement, SystemRescueCD démarrait généralement en mode 32 bits alors que la dernière version tente d'utiliser le mode 64 bits en priorité.

Configuration réseau

Une fois SystemRescueCD en marche, vérifiez que vous avez un accès à internet. Un tel accès est nécessaire et essentiel à l'installation du système Funtoo Linux.

root # ping www.google.com
PING www.google.com (216.58.217.36) 56(84) bytes of data.
64 bytes from den03s10-in-f4.1e100.net (216.58.217.36): icmp_seq=1 ttl=57 time=30.1 ms

Si le ping réussi (vous devez voir au moins un message commençant par 64 bytes comme ci-dessus) alors votre connexion à internet est établie. Utilisez la combinaison de touches Ctrl+C pour arrêter le ping.

Si vous avez besoin de configurer une connexion Wifi, cela doit être fait en utilisant l'environnement graphique de SystemRescueCD. Lancez la commande startx pour démarrer une session graphique.

root # startx
caption

Une fois la session graphique lancée, utiliser l'applet NetworkManager (l'icône en bas à droite, dans la barre des tâches) pour configurer la connexion wifi de votre choix. Ensuite, vous ouvrez un terminal dans lequel vous poursuivez l'installation.

Installation à distance

Vous pouvez vous connecter à SystemRescue CD à travers le réseau via une connexion SSH pour installer Funtoo Linux depuis un autre ordinateur.

Si vous souhaitez continuer l'installation à distance, voici comment faire.

D'abord, vous devez vous assurer que SystemRescueCD dispose d'une connexion réseau fonctionnelle. Ensuite, vous avez besoin de définir un mot de passe root pour SystemRescueCD:

root # passwd
New password: ********
Retype new password: ********
passwd: password updated successfully

Une fois le mot de passe défini, il vous reste à obtenir l'adresse IP utilisée par System Rescue CD, adresse que vous utiliserez via ssh pour vous connecter à System RescueCD. Pour obtenir l'adresse IP utilisée par System Rescue CD, tapez ifconfig :

root # ifconfig

L'une des interfaces devrait afficher une adresse IP telle inet addr: sur votre LAN. Vous pourrez alors vous connecter à distance à System Rescue CD depuis un autre système sur votre LAN et effectuer les opérations d'installation dans le confort d'un système d'exploitation existant. Sur le système à distance, tapez la commande suivante en remplaçant 1.2.3.4 par l'adresse IP de System Rescue CD. Une connexion depuis un système Linux existant ou un système MacOS devrait ressembler à ceci :

(remote system) $ ssh root@1.2.3.4
Password: **********
   Note

Pour vous connecter à distance à partir du système MS Windows, vous devez télécharger et installer un client SSH Windows tel PuTTY.

Une fois que vous vous êtes identifié via SSH, vous avez accès à distance à System Rescue CD. Vous pouvez dès lors procéder aux étapes d'installation de Funtoo Linux.

Préparation du disque dur

Dans cette section, nous allons en apprendre davantage sur les différentes façons dont Funtoo Linux peut démarrer à partir d'un disque dur. Par "boot", nous entendons le processus par lequel Linux démarre lorsque vous appuyez sur le bouton d'alimentation de votre ordinateur. Voyez le démarrage comme un processus qui commence par l'exécution du firmware de votre ordinateur (logiciel intégré) pour rechercher et trouver le noyau Linux et l'exécuter. Le noyau Linux prend alors le relais, identifie tout votre matériel et se met en marche.

Contexte

   Note

Si vous en êtes à vos tous premiers pas dans Linux, évitez toute confusion en vous rendant directement à la section Quelle méthode utiliser ?

Il fut un temps où il n'y avait qu'une seule façon de démarrer un PC. Un firmware standard appelé «PC BIOS» équipait tous les PC, ordinateurs de bureau autant que serveurs. Tous les disques durs utilisaient le Master Boot Record dans le tout premier secteur de ceux-ci. C'est à cet endroit que le «PC BIOS» regardait afin d'y trouver le code du gestionnaire d'amorçage. Ce dernier chargeait le système Linux. Le partitionnement des disques durs tant qu'à lui reposait sur le schéma de partitionnement standard MBR. C'est ainsi que tout se faisait et tout le monde y trouvait son compte.

Puis arrivèrent EFI et UEFI, des firmwares de nouvelle génération conçus pour démarrer les systèmes d'exploitation tout en supportant le partitionnement des disques d'une capacité de stockage supérieure à 2.2 To grâce au mode de partitionnement GPT. Tout à coup, nous nous retrouvions avec une variété d'options pour installer et démarrer les systèmes Linux. Ce qui jadis s'appuyait sur une méthode unique d'approche, devenait alors quelque chose de beaucoup plus complexe.

Prenons quelques instants pour revoir les options disponibles de configuration d'un disque dur afin de pouvoir démarrer un système Funtoo Linux. Le guide d'installation utilise et recommande la bonne vieille méthode d'amorçage BIOS et du partitionnement MBR. Tout cela fonctionne très bien et est universellement supporté. Si la capacité de stockage du disque dur est de 2 To ou moins, vous n'aurez aucune contrainte à l'utiliser dans sa totalité.

Il y a cependant des situations où cette méthode ne s'avère pas optimale. C'est le cas quand la capacité de stockage d'un disque est supérieure à 2 To. Le mode de partitionnement MBR vous empêchera d'utiliser la totalité de l'espace de stockage. Il y a aussi le fait que certains PC ne supportent plus le démarrage BIOS. Cela oblige à avoir recours à UEFI. Pour ces raisons, ce guide d'installation documente aussi le mode de démarrage UEFI.

Nous continuons à recommander la méthode dite de la vieille école, BIOS + MBR. Le gestionnaire d'amorçage décrit dans ce guide se nomme GRUB. Nous référons à cette méthode ainsi : BIOS + GRUB(MBR). C'est la méthode traditionnelle de la mise en place d'un système d'amorçage d'un PC.

Si vous devez faire appel à UEFI pour démarrer, n'utilisez pas le Master Boot Record pour l'amorçage car certains systèmes ne le supportent pas. Allez-y plutôt avec UEFI pour lancer GRUB. Nous référons à cette technique comme étant la méthode dite UEFI + GRUB(GPT).

Évidemment il y a même plusieurs autres méthodes d'amorçage et certaines d'entre elles sont documentées dans le document Boot Methods. Nous avons pour habitude de recommander une méthode BIOS + GRUB(GPT), mais elle n'est pas toujours supportée par une grande variété de matériels.

Quelle méthode utiliser ?

La grande question est : Quelle méthode de boot utiliser ? Voici comment savoir.

Méthode 1 - Old-School
Si vous pouvez démarrer sur SystemRescueCD sans problème et que vous obtenez un menu bleu clair, vous avez démarré en utilisant le BIOS et vous pouvez donc certainement lancer Funtoo Linux en utilisant le BIOS. Choisissez alors la méthode "Old-School", à moins d'avoir une quelconque raison d'utiliser UEFI (si vous avez un disque dur de plus de 2.2TB par exemple). Dans ce cas, référez-vous à la méthode 2, votre système peut aussi supporter le boot UEFI.
Méthode 2 - New-School
Si vous pouvez démarrer SystemRescueCD sans problème et que vous êtes accueilli avec un menu noir et blanc -- félicitations, votre système est configuré pour supporter le démarrage UEFI. Cela signifie que vous êtes prêt à installer Funtoo Linux en utilisant le démarrage UEFI. Votre système est tout de même susceptible de supporter le démarrage via BIOS, mais essayez d'abord UEFI. Vous pouvez aller faire un tour dans le BIOS de votre machine et jouer sur les paramètres de configuration d'amorçage.
   Note

les utilisateurs aguerris pourraient se demander : Quelle est la grande différence entre les deux méthodes ? Avec des partitions MBR, votre partition /boot sera formatée en ext2 et vous utiliserez fdisk pour créer vos partitions MBR. Si vous choisissez les partitions GPT avec boot UEFI, votre partition /boot sera formatée en vfat car c'est le système de fichier reconnu par UEFI et vous créerez vos partitions GPT avec gdisk. Vous installerez aussi le GRUB un peu différemment.

Pour installer Funtoo Linux et démarrer le système selon la méthode dite New School UEFI, SystemRescueCD doit être lancé en mode UEFI. La sélection du mode de démarrage doit se faire via un menu blanc et noir. Si le menu s'affiche en bleu et blanc, UEFI n'est pas disponible et vous serez incapable de configurer le mode d'amorçage UEFI plus tard au cours du processus d'installation de Funtoo Linux.

   Note

Certaines cartes-mères semblent supporter UEFI mais, en réalité, ne le font pas. Par exemple, vous pouvez avoir la possibilité de lancer votre système sur un CD/DVD amorçable en utilisant le mode UEFI, mais la même carte-mère ne supporte pas ce mode de lancement à partir du disque dur. Il en découle un autre principe qui consiste à connaître son matériel.

Méthode Old-School (BIOS/MBR)

   Note

Ayez recours à cette méthode pour démarrer le BIOS quand le menu d'amorçage de SystemRescueCD s'affiche en bleu pâle. Si vous devez utiliser la méthode New-School, cliquez ici pour vous rendre à la section UEFI/GPT.

S'assurer que nous avons choisi le bon disque dur sur lequel créer les partitions est sans nul doute une excellente idée. Essayez la commande /dev/sda afin de vérifier si c'est bien le périphérique que vous utilisez :

root # fdisk -l /dev/sda

Disk /dev/sda: 640.1 GB, 640135028736 bytes, 1250263728 sectors
Units = sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk label type: gpt

root #         Start          End    Size  Type            Name
 1         2048   1250263694  596.2G  Linux filesyste Linux filesystem

Nous recommandons fortement que vous éradiquiez toutes tables de partitions, MBR ou GPT, afin d'éviter toute confusion avec le système BIOS au moment du démarrage. Cette tâche se réalise avec la commande sgdisk:

   Warning

Cette action rend innacessibles toutes les partitions existantes! Effectuez une sauvegarde des données critiques avant d'exécuter cette opération.

root # sgdisk --zap-all /dev/sda

Creating new GPT entries.
GPT data structures destroyed! You may now partition the disk using fdisk or
other utilities.

Ne vous préoccupez pas de cette information produite par l'exécution de la commande. Elle s'est terminée avec succès:

***************************************************************
Found invalid GPT and valid MBR; converting MBR to GPT format
in memory. 
***************************************************************

Nous appelons maintenant l'utilitaire fdisk pour créer la table de partitionnement MBR ainsi que les partitions:

root # fdisk /dev/sda

Suivez ces étapes à l'intérieur du shell fdisk:

Vidage de la table des partitions:

Command (m for help): o ↵

Création de la première partition (boot):

Command (m for help): n ↵
Partition type (default p): 
Partition number (1-4, default 1): 
First sector: 
Last sector: +128M ↵

Création de la seconde partition (swap):

Command (m for help): n ↵
Partition type (default p): 
Partition number (2-4, default 2): 
First sector: 
Last sector: +2G ↵
Command (m for help): t ↵ 
Partition number (1,2, default 2): 
Hex code (type L to list all codes): 82 ↵

Création de la partition racine:

Command (m for help): n ↵
Partition type (default p): 
Partition number (3,4, default 3): 
First sector: 
Last sector: 

Vérification de la table des partitions:

Command (m for help): p

Disk /dev/sda: 298.1 GiB, 320072933376 bytes, 625142448 sectors
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: dos
Disk identifier: 0x82abc9a6

Device    Boot     Start       End    Blocks  Id System
/dev/sda1           2048    264191    131072  83 Linux
/dev/sda2         264192   4458495   2097152  82 Linux swap / Solaris
/dev/sda3        4458496 625142447 310341976  83 Linux

Enregistrement de la table des partitions sur le disque:

Command (m for help): w

La nouvelle table de partitions MBR sera alors enregistrée sur le disque.

   Note

Vous avec complété le partitionnement du disque. Rendez-vous maintenant à la section sur le formatage des partitions.

Méthode New-School (UEFI/GPT)

   Note

Appliquez cette méthode si votre intérêt se porte sur l'amorçage UEFI et si et seulement si le menu initial de SystemRescueCD s'affiche en noir et blanc. Cette méthode ne fonctionne pas quand le menu est bleu pâle.

Les commandes gdisk pour créer une table de partitions GPT sont présentées ci-après. Adaptez les tailles selon les besoins bien que les valeurs par défaut utilisées ici rencontrent les besoins de la majorité des utilisateurs. Démarrez gdisk:

root # gdisk /dev/sda

Suivez ces étapes à l'intérieur du shell gdisk:

Créez une nouvelle table vide (Ceci effacera toutes les données du disque quand la table est sauvegardée):

Command: o ↵
This option deletes all partitions and creates a new protective MBR.
Proceed? (Y/N): y ↵

Créez la première partition (boot):

Command: n ↵
Partition Number: 1 ↵
First sector: 
Last sector: +500M ↵
Hex Code: EF00 ↵

Créez la seconde partition (swap):

Command: n ↵
Partition Number: 2 ↵
First sector: 
Last sector: +4G ↵
Hex Code: 8200 ↵

Créez la troisième partition (root):

Command: n ↵
Partition Number: 3 ↵
First sector: 
Last sector:  (for rest of disk)
Hex Code: 

Tout au long du processus, vous pouvez taper "p" et appuyer sur Enter pour voir la table de partitions en cours de création. Si vous commettez une erreur, saisissez à l'écran l'option "d" pour supprimer une partition existante. Quand la table de partitions vous satisfait, exécutez l'option "w" pour en sauvegarder la configuration sur le disque:

Sauvegarde de la table de partitions sur le disque:

Command: w ↵
Do you want to proceed? (Y/N): Y ↵

La table de partitions est écrite sur le disque et gdisk se termine.

Maintenant que les partitions GPT/GUID ont été créées, elles s'afficheront ainsi sous Linux en tant que périphériques de bloc:

  • /dev/sda1 qui accueille la partition /boot,
  • /dev/sda2 qui est utilisé comme partition de pagination, et
  • /dev/sda3 qui supporte la partition racine.
   Tip

Vous pouvez vérifier que les périphériques de bloc ci-haut ont été correctement créés en lançant la commande lsblk.

Formatage des partitions

   Note

Cette section concerne autant les installations BIOS que les installations UEFI. Ne l'esquivez pas !

Avant de pouvoir utiliser vos partitions nouvellement créées, les périphériques de bloc nécessitent une initialisation avec un système de fichiers. Une fois cette initialisation complétée, les périphériques de bloc peuvent être montés pour y stocker des données.

Si vous utilisez des partitions dites «old-school» MBR, vous devez initialiser /dev/sda1, la partition d'amorçage (/boot) avec le système de fichiers ext2:

root # mkfs.ext2 /dev/sda1

Si par contre vous utilisez des partitions UEFI, «new-school», vous devez initialiser /dev/sda1 avec le système de fichiers vfat parce qu'il s'agit du seul système de fichiers que sait lire UEFI :

root # mkfs.vfat -F 32 /dev/sda1

Créons maintenant une partition d'échange. Cette partition sert de mémoire virtuelle sur disque dur à votre système d'exploitation Funtoo Linux.

Vous n'avez pas à initialiser la partition d'échange avec un système de fichiers car elle ne sert pas à stocker des fichiers. Toutefois, il faut l'initialiser avec la commande mkswap. Ensuite nous exécuterons la commande swapon afin de pouvoir immédiatement utiliser cet espace d'échange dans l'environnement du Live CD si jamais son usage devenait nécessaire pendant le processus d'installation :

root # mkswap /dev/sda2
root # swapon /dev/sda2

Maintenant initialisons la partition racine. La partition racine est la partition où réside le système Funtoo Linux. Le systèmes de fichiers ext4 et XFS sont généralement recommandés. Dans l'incertitude, optez pour ext4. Voici comment initialiser la partition racine avec ext4 :

root # mkfs.ext4 /dev/sda3

... et voici comment initialiser la partition la partition racine avec XFS :

root # mkfs.xfs /dev/sda3

Toutes les partitions incluant le fichier d'échange sont maintenant initialisés. Nous pouvons les monter, les inclure dans le répertoire hiérarchique existant si vous préférez, et les utiliser pour y stocker des fichiers. Nous sommes prêts à installer Funtoo Linux sur ces nouvelles partitions.

   Warning

N'utilisez que ext4 quand vous déployez un hôte OpenVZ. Des tests intensifs ont été menés avec ext4 et les versions modernes de openvz-rhel6-stable ne sont pas compatibles avec XFS. Vous risquez de rencontrer plusieurs bogues au niveau du noyau.

Montage des partitions

Maintenant que les partitions ont été créées, procédez à leur montage en créant le point de montage /mnt/funtoo:

root # mkdir /mnt/funtoo
root # mount /dev/sda3 /mnt/funtoo
root # mkdir /mnt/funtoo/boot
root # mount /dev/sda1 /mnt/funtoo/boot

Si vous avez créé une partition pour vos données, /home, ou toute autre partition quelconque, veuillez procéder à leur montage:

root # mkdir /mnt/funtoo/home
root # mount /dev/sda4 /mnt/funtoo/home

Si les dossiers /tmp ou /var/tmp font l'objet d'une partition qui leur soit unique, assurez-vous que les points de montage soient entièrement inscriptibles après montage:

root # chmod 1777 /mnt/funtoo/tmp

Réglage de la date et de l'heure

   Important

Si l'heure et la date du système sont trop loin dans le temps (mois ou années), cela peut empêcher Portage d'effecuter un téléchargement adéquat des fichiers sources. Certains sont téléchargés via HTTPS qui ustilise des certificats SSL possédant des dates d'activation et d'expiration. Vous pouvez passer outre pour le moment si la date et l'heure sont sensiblement les mêmes que la date et l'heure courantes.

Vérifiez maintenant si les date et heure sont correctement réglées sur UTC. Utilisez la commande date pour en vérifier les valeurs:

root # date
Fri Jul 15 19:47:18 UTC 2011

Si la date et/ou l'heure ont besoin d'être ajustées, utilisez la commande date MMDDhhmmYYYY, tout en gardant en tête que hhmm correspond au format 24h. Dans l'exemple ci-après, la date et l'heure sont modifiées pour le "16 juillet 2011 @ 20:00" UTC:

root # date 071620002011
Fri Jul 16 20:00:00 UTC 2011

Une fois l'horloge du système correctement réglée, il est de bon aloi de copier l'heure dans l'horloge matérielle afin qu'elle demeure consistante d'un démarrage à l'autre:

root # hwclock --systohc

Installation du Stage 3

Une fois les partitions du système créées et formatées et l'horloge réglée, l'étape suivante consiste à télécharger le fichier compressé du Stage 3. Le Stage 3 est un système de base pré-compilé. Il sert de point de départ à l'installation de Funtoo Linux.

Afin de télécharger la version pré-compilée de Funtoo Linux correspondant à l'architecture de votre machine, consultez la page Subarches. Les composantes sous-architectures sont conçues en fonction d'un type de processeur particulier afin d'en tirer le meilleure performance possible. Elles exploitent l'ensemble d'instructions propres à chaque processeur.

La page Subarches liste toutes les verisons de Funtoo Linux optimisées pour un processeur particulier. Trouvez celle appropriée à votre processeur et cliquez sur son nom dans la première colonne, par exemple {{|corei7}}. Vous serez alors redirigé vers la page dédiée à cette sous-architecture. Vous y retrouverez les Stage 3 disponibles au téléchargement.

Si vous utilisez Funtoo Linux dans un environnement virtuel et que votre machine virtuelle peut migrer vers différents types de matériel, il est alors recommandé d'utiliser un Stage 3 optimisé pour le plus vieil ensemble d'instructions du processeur sur lequel tournera la machine virtuelle ou une version hybride du Stage 3 si la machine virtuellle est destinée à un environnement basé sur les processeurs AMD et Intel.


La plupart des sous-architectures proposent plusieurs versions de Stage 3. La section qui suit, vous aidera à faire un choix.

Quelle compilation ?

Dans l'incertitude, choisissez funtoo-current.

Funtoo Linux a diverses compilations différentes.

CompilationDescription
funtoo-currentVersion de Funtoo Linux la plus souvent choisie Elle reçoit rapidement les mises à jour et elle se veut la version préférée des utilisateurs de poste de travail.
funtoo-stableCette version met l'emphase sur la stabilité en offrant des versions antérieures et plus fiables des paquets contrairement aux dernière versions.

Quelle variante ?

Dans l'incertitude, choisissez standard.

Nos Stage 3 «réguliers» sont répertoriés sous la variante dite standard. Les différentes compilations sont :

VarianteDescription
standardVersion «standard» de Funtoo Linux
pure64La version 64-bit ne supporte pas la compatibilité avec les applications 32-bit (multilib). S'avère la version idéale pour les serveurs.
hardenedInclut le <<toolchain>> PIE/SSP pour une sécurité accrue. PIE nécessite l'utilisation de PaX au niveau du noyau, alors que SSP s'adresse à n'importe quel noyau et fournit une sécurité renforcée au niveau de l'espace usager afin de prévenir l'exploitation des failles de sécurité et autres faiblesses pour introduire des <<malware>>. Utilisateurs experts.

Téléchargement du Stage 3

Une fois que vous avez déterminer quelle variante et quelle version du Stage 3 à télécharger, utiliser la commande wget pour télécharger le fichier compressé que vous utiliserez comme base de votre nouveau système Funtoo Linux. Il devrait être enregistré dans le dossier /mnt/funtoo comme ceci :

root # cd /mnt/funtoo
root # wget http://build.funtoo.org/funtoo-current/x86-64bit/generic_64/stage3-latest.tar.xz

Veuillez noter que les systèmes 64-bit peuvent exécuter des Stage 3 de 64-bit ou 32-bit. Par contre un système 32-bit ne peut utiliser qu'un Stage 3 de 32-bit. Assurez-vous de sélectionner le Stage 3 apparenté à votre processeur. Si vous êtes dans l'incertitude, il est plus prudent de choisir le Stage 3 generic_64 ou le Stage 3 generic_32. Consultez la page Subarches pour plus d'information.

Quand le téléchargement est complété, extrayez le contenu du fichier compressé à l'aide de la commande suivante en substituant le nom du fichier téléchargé :

root # tar xpf stage3-latest.tar.xz
   Important

Il est très important d'utiliser l'option «p» de la commande tar lors de l'extraction du fichier compressé Stage 3 - ce paramètre instruit tar de «préserver» et conserver permissions et droit de propriété qui existent dans le fichier archivé. Sans cette option, les droits d'accès aux fichiers du système Funtoo seront incorrects.

Passage à la racine de Funtoo

Pour installer Funtoo Linux, la commande chroot est d'abord exécutée. Cette commande vous place à la racine du nouveau système Funtoo. Ainsi, toutes les commandes qui seront exécutées par la suite, le seront dans l'environnement du système Funtoo Linux que vous venez d'extraire de l'archive du Stage 3.

Mais avant de lancer la commande chroot, il y a quelques petits ajustements à apporter. Vous devez monter les fichiers /proc, /sys et /dev dans le nouveau système. Ayez recours aux commandes suivantes :

root # cd /mnt/funtoo
root # mount -t proc none proc
root # mount --rbind /sys sys
root # mount --rbind /dev dev

Il vous faut aussi copier le fichier resolv.conf afin que les noms des hôtes Internet soient correctements résolus.

root # cp /etc/resolv.conf /mnt/funtoo/etc/

Now you can chroot into your new system. Use env before chroot to ensure that no environment settings from the installation media are pulled in to your new system:

root # env -i HOME=/root TERM=$TERM chroot . bash -l
   Note

For users of live CDs with 64-bit kernels installing 32-bit systems: Some software may use uname -r to check whether the system is 32 or 64-bit. You may want append linux32 to the chroot command as a workaround, but it's generally not needed.

   Important

If you receive the error "chroot: failed to run command `/bin/bash': Exec format error", it is most likely because you are running a 32-bit kernel and trying to execute 64-bit code. Make sure that you have selected the proper type of kernel when booting SystemRescueCD.

It's also a good idea to change the default command prompt while inside the chroot. This will avoid confusion if you have to change terminals. Use this command:

root # export PS1="(chroot) $PS1"

Test internet name resolution from within the chroot:

root # ping -c 5 google.com

If you can't ping, make sure /etc/resolv.conf doesn't contain things like 127.0.x.x addresses, if it does, change the 127.0.x.x entry to 8.8.8.8 -- Google's public dns address. Make sure to replace this with your dns of choice once the system is installed.


Congratulations! You are now chrooted inside a Funtoo Linux system. Now it's time to get Funtoo Linux properly configured so that Funtoo Linux will start successfully, without any manual assistance, when your system is restarted.

Downloading the Portage tree

   Note

For an alternative way to do this, see Installing Portage From Snapshot.

Now it's time to install a copy of the Portage repository, which contains package scripts (ebuilds) that tell portage how to build and install thousands of different software packages. To create the Portage repository, simply run emerge --sync from within the chroot. This will automatically clone the portage tree from GitHub:

(chroot) # emerge --sync
   Important

If you receive the error with initial emerge --sync due to git protocol restrictions, set the SYNC variable in /etc/portage/make.conf to "https://github.com/funtoo/ports-2012.git"

Configuration du système

Utilisation de Nano

The default editor included in the chroot environment is called nano. To edit one of the files below, run nano as follows:

(chroot) # nano /etc/fstab

When in the editor, you can use arrow keys to move the cursor, and common keys like backspace and delete will work as expected. To save the file, press Control-X, and answer y when prompted to save the modified buffer if you would like to save your changes.

Fichiers de configuration

Here are a full list of files that you may want to edit, depending on your needs:

FileDo I need to change it?Description
/etc/fstab YES - required Mount points for all filesystems to be used at boot time. This file must reflect your disk partition setup. We'll guide you through modifying this file below.
/etc/localtime Maybe - recommended Your timezone, which will default to UTC if not set. This should be a symbolic link to something located under /usr/share/zoneinfo (e.g. /usr/share/zoneinfo/America/Montreal)
/etc/make.conf (symlink) - also known as:
/etc/portage/make.conf
Maybe - recommended Parameters used by gcc (compiler), portage, and make. It's a good idea to set MAKEOPTS. This is covered later in this document. Note that it is normal for this file to be empty in Funtoo Linux, as many settings have been migrated to our enhanced profile system.
/etc/conf.d/hostname Maybe - recommended Used to set system hostname. Set the hostname variable to the fully-qualified (with dots, ie. foo.funtoo.org) name if you have one. Otherwise, set to the local system hostname (without dots, ie. foo). Defaults to localhost if not set.
/etc/hosts No You no longer need to manually set the hostname in this file. This file is automatically generated by /etc/init.d/hostname.
/etc/conf.d/keymaps Optional Keyboard mapping configuration file (for console pseudo-terminals). Set if you have a non-US keyboard. See Funtoo Linux Localization.
/etc/conf.d/hwclock Optional How the time of the battery-backed hardware clock of the system is interpreted (UTC or local time). Linux uses the battery-backed hardware clock to initialize the system clock when the system is booted.
/etc/conf.d/modules Optional Kernel modules to load automatically at system startup. Typically not required. See Additional Kernel Resources for more info.
/etc/conf.d/consolefont Optional Allows you to specify the default console font. To apply this font, enable the consolefont service by running rc-update add consolefont.
profiles Optional Some useful portage settings that may help speed up intial configuration.

If you're installing an English version of Funtoo Linux, you're in luck, as most of the configuration files can be used as-is. If you're installing for another locale, don't worry. We will walk you through the necessary configuration steps on the Funtoo Linux Localization page, and if needed, there's always plenty of friendly, helpful support available. (See Community)

Let's go ahead and see what we have to do. Use nano -w <name_of_file> to edit files -- the "-w" argument disables word-wrapping, which is handy when editing configuration files. You can copy and paste from the examples.

   Warning

It's important to edit your /etc/fstab file before you reboot! You will need to modify both the "fs" and "type" columns to match the settings for your partitions and filesystems that you created with gdisk or fdisk. Skipping this step may prevent Funtoo Linux from booting successfully.

/etc/fstab

/etc/fstab is used by the mount command which is run when your system boots. Lines in this file inform mount about filesystems to be mounted and how they should be mounted. In order for the system to boot properly, you must edit /etc/fstab and ensure that it reflects the partition configuration you used earlier in the install process. If you can't remember the partition configuration that you used earlier, the lsblk command may be of help to you:

(chroot) # nano -w /etc/fstab
   /etc/fstab - An example fstab file
# The root filesystem should have a pass number of either 0 or 1.
# All other filesystems should have a pass number of 0 or greater than 1.
#
# NOTE: If your BOOT partition is ReiserFS, add the notail option to opts.
#
# See the manpage fstab(5) for more information.
#
# <fs>	     <mountpoint>  <type>  <opts>         <dump/pass>

/dev/sda1    /boot         ext2    noauto,noatime 1 2
/dev/sda2    none          swap    sw             0 0
/dev/sda3    /             ext4    noatime        0 1
#/dev/cdrom  /mnt/cdrom    auto    noauto,ro      0 0
   Note

Currently, our default /etc/fstabfile has the root filesystem as /dev/sda4 and the swap partition as /dev/sda3. These will need to be changed to /dev/sda3 and /dev/sda2, respectively.

   Note

If you're using UEFI to boot, change the /dev/sda1 line so that it says vfat instead of ext2. Similarly, make sure that the /dev/sda3 line specifies either xfs or ext4, depending on which filesystem you chose earlier on in the installation process when you created filesystems.

/etc/localtime

/etc/localtime is used to specify the timezone that your machine is in, and defaults to UTC. If you would like your Funtoo Linux system to use local time, you should replace /etc/localtime with a symbolic link to the timezone that you wish to use.

(chroot) # ln -sf /usr/share/zoneinfo/MST7MDT /etc/localtime

The above sets the timezone to Mountain Standard Time (with daylight savings). Type ls /usr/share/zoneinfo to list available timezones. There are also sub-directories containing timezones described by location.

/etc/portage/make.conf

MAKEOPTS can be used to define how many parallel compilations should occur when you compile a package, which can speed up compilation significantly. A rule of thumb is the number of CPUs (or CPU threads) in your system plus one. If, for example, you have a dual core processor without hyper-threading, then you would set MAKEOPTS to 3:

MAKEOPTS="-j3" 

If you are unsure about how many processors/threads you have, then use nproc to help you.

(chroot) # nproc
16

Set MAKEOPTS to this number plus one:

MAKEOPTS="-j17"

USE flags define what functionality is enabled when packages are built. It is not recommended to add a lot of USE flags during installation; you should wait until you have a working, bootable system before changing your USE flags. A USE flag prefixed with a minus ("-") sign tells Portage not to use the flag when compiling. A Funtoo guide to USE flags will be available in the future. For now, you can find out more information about USE flags in the Gentoo Handbook.

LINGUAS tells Portage which local language to compile the system and applications in (those who use LINGUAS variable like OpenOffice). It is not usually necessary to set this if you use English. If you want another language such as French (fr) or German (de), set LINGUAS appropriately:

LINGUAS="fr"

Francisation

By default, Funtoo Linux is configured with Unicode (UTF-8) enabled, and for the US English locale and keyboard. If you would like to configure your system to use a non-English locale or keyboard, see Funtoo Linux Localization.

Introduction à Portage

Portage, the Funtoo Linux package manager has a command called emerge which is used to build and install packages from source. It also takes care of installing all of the package's dependencies. You call emerge like this:

(chroot) # emerge packagename

When you install a package by specifying its name in the command-line, Portage records its name in the /var/lib/portage/world file. It does so because it assumes that, since you have installed it by name, you want to consider it part of your system and want to keep the package updated in the future. This is a handy feature, since when packages are being added to the world set, we can update our entire system by typing:

(chroot) # emerge --sync
(chroot) # emerge -auDN @world

This is the "official" way to update your Funtoo Linux system. Above, we first update our Portage tree using git to grab the latest ebuilds (scripts), and then run an emerge command to update the world set of packages. The options specified tell emerge to:

  • a - show us what will be emerged, and ask us if we want to proceed
  • u - update the packages we specify -- don't emerge them again if they are already emerged.
  • D - Consider the entire dependency tree of packages when looking for updates. In other words, do a deep update.
  • N - Update any packages that have changed (new) USE settings.

You should also consider passing --with-bdeps=y when emerging @world, at least once in a while. This will update build dependencies as well.

Of course, sometimes we want to install a package but not add it to the world file. This is often done because you only want the package installed temporarily or because you know the package in question is a dependnecy of another package. If this behavior is desired, you call emerge like this:

(chroot) # emerge -1 packagename

Advanced users may be interested in the Emerge wiki page.

Mise à jour globale (world)

Now is actually a very good time to update the entire system and it can be a good idea to do so prior to first boot.

(chroot) # emerge --sync
(chroot) # emerge -auDN @world
   Important

Make sure you read any post emerge messages and follow their instructions. This is especially true if you have upgraded perl or python.

Noyau

Starting mid-May 2015, Funtoo Linux stage3's include a pre-built debian-sources kernel to make installation faster and easier. To see if debian-sources is installed, type:

(chroot) # emerge -s debian-sources
Searching...    
[ Results for search key : debian-sources ]
[ Applications found : 1 ]

*  sys-kernel/debian-sources
      Latest version available: 3.19.3
      Latest version installed: 3.19.3
      Size of files: 81,292 kB
      Homepage:      http://www.debian.org
      Description:   Debian Sources (and optional binary kernel)
      License:       GPL-2

If a version is listed under Latest version installed, then debian-sources is already pre-built for you and you can skip the rest of the Kernel section, and proceed to the Installing a Bootloader section.

Construction du noyau

If you need to build a kernel for Funtoo Linux, please follow these steps:

   Note

See Funtoo Linux Kernels for a full list of kernels supported in Funtoo Linux. We recommend debian-sources for new users.

   Important

debian-sources with binary USE flag requires at least 14GB free in /var/tmp and takes around 1 hour to build on a Intel Core i7 Processor.

Let's emerge our kernel:

(chroot) # emerge debian-sources

Once emerge completes, you'll have a brand new kernel and initramfs installed to /boot, plus kernel headers installed in /usr/src/linux, and you'll be ready to configure the boot loader to load these to boot your Funtoo Linux system.

   Warning

If you have a RAID in your machine, the kernel installation will pull in the mdadm tool as a dependency. It is important to edit the /etc/mdadm.conf file prior to rebooting the machine so the RAID is properly recognised and set up before the kernel attempts to mount it in the tree. Failing to do so can result in an unusable or even unbootable system! For specific details, consult the mdadm man page man mdadm or the mdadm ebuild page.

   Note

NVIDIA card users: the binary USE flag installs the Nouveau drivers which cannot be loaded at the same time as the proprietary drivers, and cannot be unloaded at runtime because of KMS. You need to blacklist it under /etc/modprobe.d/.

   Note

For an overview of other kernel options for Funtoo Linux, see Funtoo Linux Kernels. There may be modules that the Debian kernel doesn't include, a situation where genkernel would be useful. Also be sure to see hardware compatibility information.

Installation du gestionnaire d'amorçage

These install instructions show you how to use GRUB to boot using BIOS (old-school) or UEFI (new-school). As of boot-update-1.7.2, now in Portage, the steps are very similar.

First, emerge boot-update. This will also cause grub-2 and efibootmgr to be merged, since they are dependencies:

(chroot) # emerge boot-update

Then, edit /etc/boot.conf using nano and specify "Funtoo Linux genkernel" as the default setting at the top of the file, replacing "Funtoo Linux".

/etc/boot.conf should now look like this:

   /etc/boot.conf
boot {
	generate grub
	default "Funtoo Linux genkernel" 
	timeout 3 
}

"Funtoo Linux" {
	kernel bzImage[-v]
}

"Funtoo Linux genkernel" {
	kernel kernel[-v]
	initrd initramfs[-v]
	params += real_root=auto 
} 

"Funtoo Linux better-initramfs" {
	kernel vmlinuz[-v]
	initrd /initramfs.cpio.gz
}

If you are booting a custom or non-default kernel, please read man boot.conf for information on the various options available to you.

Vieille école (BIOS) MBR

When using "old school" BIOS booting, run the following command to install GRUB to your MBR, and generate the /boot/grub/grub.cfg configuration file that GRUB will use for booting:

(chroot) # grub-install --target=i386-pc --no-floppy /dev/sda
(chroot) # boot-update

New School (UEFI) Boot Entry

If you're using "new school" UEFI booting, run of the following sets of commands, depending on whether you are installing a 64-bit or 32-bit system. This will add GRUB as a UEFI boot entry.

For x86-64bit systems:

(chroot) # grub-install --target=x86_64-efi --efi-directory=/boot --bootloader-id="Funtoo Linux [GRUB]" --recheck /dev/sda
(chroot) # boot-update

For x86-32bit systems:

(chroot) # grub-install --target=i386-efi --efi-directory=/boot --bootloader-id="Funtoo Linux [GRUB]" --recheck /dev/sda
(chroot) # boot-update

First Boot, and in the future...

OK -- you are ready to boot!

You only need to run grub-install when you first install Funtoo Linux, but you need to re-run boot-update every time you modify your /etc/boot.conf file or add new kernels to your system. This will regenerate /boot/grub/grub.cfg so that you will have new kernels available in your GRUB boot menu, the next time you reboot.

Configuring your network

It's important to ensure that you will be able to connect to your local-area network after you reboot into Funtoo Linux. There are three approaches you can use for configuring your network: NetworkManager, dhcpcd, and the Funtoo Linux Networking scripts. Here's how to choose which one to use based on the type of network you want to set up.

Wi-Fi

For laptop/mobile systems where you will be using Wi-Fi, roaming, and connecting to various networks NetworkManager is strongly recommended. Since Wi-Fi cards require firmware to operate, it is also recommended that you emerge the linux-firmware ebuild:

(chroot) # emerge linux-firmware networkmanager
(chroot) # rc-update add NetworkManager default

The above command will ensure that NetworkManager starts after you boot into Funtoo Linux. Once you've completed these installation steps and have booted into Funtoo Linux, you can use the nmtui command (which has an easy-to-use console-based interface) to configure NetworkManager so that it will connect (and automatically reconnect, after reboot) to a Wi-Fi access point:

root # nmtui

For more information about NetworkManager, see the NetworkManager package page.

   Note

wpa_supplicant is also a good choice for wireless network connections. See the net-wireless/wpa_supplicant package for steps involved in setting up wpa_supplicant.

Desktop (Wired DHCP)

For a home desktop or workstation with wired Ethernet that will use DHCP, the simplest and most effective option to enable network connectivity is to simply add dhcpcd to the default runlevel:

(chroot) # rc-update add dhcpcd default

When you reboot, dhcpcd will run in the background and manage all network interfaces and use DHCP to acquire network addresses from a DHCP server.

If your upstream DHCP server is dnsmasq, it can be configured to assign addresses via mac address to make servers on DHCP feasible.

Server (Static IP)

For servers, the Funtoo Linux Networking scripts are recommended. They are optimized for static configurations and things like virtual ethernet bridging for virtualization setups. See Funtoo Linux Networking for information on how to use Funtoo Linux's template-based network configuration system.

Hostname

By default Funtoo uses "localhost" as hostname. Although the system will work perfectly fine using this name, some ebuilds refuse to install when detecting localhost as hostname. It also may create confusion if several systems use the same hostname. Therefore, it is advised to change it to a more meaningful name. The hostname itself is arbitrary, meaning you can choose almost any combination of characters, as long as it makes sense to the system administrator. To change the hostname, edit

(chroot) # nano /etc/conf.d/hostname

Look for the line starting with hostname and change the entry between the quotes. Save the file, on the next boot Funtoo will use the new hostname.

   Warning

Do not use special characters in the hostname, as the shell may interpret these, leading to unpredictable results. Use the Latin alphabet: a-z, A-Z, 0-9

   Tip

Use short hostnames (up to 8 or 10 characters) to prevent the terminal screen being filled with the hostname, leaving little space for the command itself. This become particularly poignant when coding long command strings in various programming languages like Bash, Python, SQL and Perl

Finishing Steps

Set your root password

It's imperative that you set your root password before rebooting so that you can log in.

(chroot) # passwd

Restart your system

Now is the time to leave chroot, to unmount Funtoo Linux partitions and files and to restart your computer. When you restart, the GRUB boot loader will start, load the Linux kernel and initramfs, and your system will begin booting.

Leave the chroot, change directory to /mnt, unmount your Funtoo partitions, and reboot.

(chroot) # exit
root # cd /mnt
root # umount -lR funtoo
root # reboot
   Note

System Rescue CD will gracefully unmount your new Funtoo filesystems as part of its normal shutdown sequence.

You should now see your system reboot, the GRUB boot loader appear for a few seconds, and then see the Linux kernel and initramfs loading. After this, you should see Funtoo Linux itself start to boot, and you should be greeted with a login: prompt. Funtoo Linux has been successfully installed!

Profiles

Once you have rebooted into Funtoo Linux, you can further customize your system to your needs by using Funtoo Profiles. A quick introduction to profiles is included below -- consult the Funtoo Profiles page for more detailed information. There are five basic profile types: arch, build, subarch, flavors and mix-ins:

Sub-Profile TypeDescription
archTypically x86-32bit or x86-64bit, this defines the processor type and support of your system. This is defined when your stage was built and should not be changed.
buildDefines whether your system is a current, stable or experimental build. current systems will have newer packages unmasked than stable systems. This is defined when your stage is built and is typically not changed.
subarchDefines CPU optimizations for your system. The subarch is set at the time the stage3 is built, but can be changed later to better settings if necessary. Be sure to pick a setting that is compatible with your CPU.
flavorDefines the general type of system, such as server or desktop, and will set default USE flags appropriate for your needs.
mix-insDefines various optional settings that you may be interested in enabling.

One arch, build and flavor must be set for each Funtoo Linux system, while mix-ins are optional and you can enable more than one if desired. Often, flavors and mix-ins inherit settings from other sub-profiles. Use epro show to view your current profile settings, in addition to any inheritance information:

(chroot) #  epro show

=== Enabled Profiles: ===

        arch:  x86-64bit
       build:  current
     subarch:  intel64-haswell
      flavor:  desktop
     mix-ins:  gnome


=== All inherited flavors from desktop flavor: ===

                     workstation (from desktop flavor)
                            core (from workstation flavor)
                         minimal (from core flavor)

=== All inherited mix-ins from desktop flavor: ===

                               X (from workstation flavor)
                           audio (from workstation flavor)
                             dvd (from workstation flavor)
                           media (from workstation flavor)
      mediadevice-audio-consumer (from media mix-in)
                mediadevice-base (from mediadevice-audio-consumer mix-in)
      mediadevice-video-consumer (from media mix-in)
                mediadevice-base (from mediadevice-video-consumer mix-in)
        mediaformat-audio-common (from media mix-in)
          mediaformat-gfx-common (from media mix-in)
        mediaformat-video-common (from media mix-in)
                  console-extras (from workstation flavor)
                           print (from desktop flavor)

Here are some basic examples of epro usage:

DescriptionCommand
View available profiles. Enabled profiles will be highlighted in cyan. Directly enabled profiles will be in bold and have a * appended.
(chroot) # epro list
Change the system flavor.
(chroot) # epro flavor desktop
Add a mix-in.
(chroot) # epro mix-in +gnome

Next Steps

If you are brand new to Funtoo Linux and Gentoo Linux, please check out Funtoo Linux First Steps, which will help get you acquainted with your new system. We also have a category for our official documentation, which includes all docs that we officially maintain for installation and operation of Funtoo Linux.

We also have a number of pages dedicated to setting up your system. See First Steps for a list of these pages.

If your system did not boot correctly, see Installation Troubleshooting for steps you can take to resolve the problem.