Linux Fundamentals, Part 1/fr-fr

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Avant de commencer

À propos de ce tutoriel

Bienvenue à « Fondamentaux Linux », premier d'une série de quatre tutoriels destiné à vous préparer à l'examen LPI 101. Dans ce tutoriel, vous suivrez une introduction au bash (le shell linux standard), vous apprendrez à utiliser les commandes standard Linux telles que ls, cp et mv, puis vous aurez une explication sur les inodes, les liens physiques et symboliques, et beaucoup plus que ça. À la fin de ce document, vous aurez une sérieuse base sur les fondamentaux Linux et vous serez prêt à apprendre quelques tâches d'administration de base. À la fin de cette série de tutoriels (8 en tout), vous disposerez des connaissances dont vous avez besoin pour être un administrateur système Linux et serez prêt à obtenir la certification LPIC de niveau 1 du Linux Professional Institute si vous le souhaitez.

Ce tutoriel (Partie 1) est idéal pour ceux qui s'initient à Linux, ou pour ceux qui souhaitent revoir ou améliorer leur compréhension des concepts fondamentaux sous Linux comme la copie et le déplacement de fichiers, la création des liens symboliques et physiques et l'utilisation des commandes d'opération sur les chaînes de caractère à travers les tubes ou les redirections. En chemin, nous apporterons nos suggestions, conseils, ou encore nos petits trucs pour rendre ce tutoriel appétissant et pratique, même pour ceux qui ont déjà une bonne expérience sous Linux. Pour les débutants, la plupart de ce qu'ils liront sera tout neuf mais les utilisateurs de Linux plus expérimentés trouveront dans ce tutoriel un bon moyen pour compléter leurs compétences Linux.

Ceux qui ont suivi la première version de ce document pour une autre raison que la préparation de la certification LPI n'ont sans doute pas besoin de suivre celle-ci. Par contre, si vous prévoyez de passer les examens, vous devriez envisager de lire cette version révisée.

Introduction au Bash

Le shell

Si vous avez déjà utilisé un système Linux, vous savez que lorsque vous vous connectez, vous êtes accueilli par une invite (prompt) qui ressemble un peu à ceci :

user $

L'invite que vous devez voir peut être légèrement différente. Par exemple elle peut contenir votre nom de machine, votre répertoire de travail courant ou les deux. Cependant, quelle que soit votre invite de commande, un point est certain. Le programme qui affiche cette invite est appelé un « shell » ou interpréteur de commandes et il est très probable que votre shell soit un programme nommé bash.

Utilisez-vous bash ?

Vous pouvez vérifier si vous utilisez bash en tapant :

user $ echo $SHELL
/bin/bash

Si la ligne précédente vous a retourné une erreur ou quelquechose de différent, vous utilisez peut-être un autre shell que le bash. Dans ce cas, la plus grande partie de ce tutoriel devrait continuer à fonctionner, mais il serait avantageux que vous passiez à bash fpour la préparation de l'examen LPI 101.

À propos de bash

Bash, un acronyme de "Bourne-again shell", (ndt : le shell re-né - pas comme le prénom - , en référence au bourne shell, le shell natif) est le shell par défaut sur la plupart des systèmes Linux. Le rôle du shell est d'obéir à vos commandes de façon à ce que vous puissiez interagir avec votre système Linux (c'est une interface homme machine en mode texte). Quand vous avez fini d'entrer vos commandes, vous pouvez quitter le shell ou vous déconnecter, à ce point vous retournez à l'invite de connexion.

De la même façon, vous pouvez également vous déconnecter en pressant les touches Contrôle et D simultanément au prompt du bash.

Utiliser "cd"

Comme vous vous en serez probablement rendu compte, observer votre prompt sans rien faire n'est pas la chose la plus intéressante au monde. Alors commençons à utiliser bash pour naviguer dans notre système de fichiers. À l'invite de commande, tapez ceci (sans le $):

user $ cd /

Nous avons seulement dit à bash que nous voulons travailler dans le répertoire /, également connu comme la racine ou le répertoire racine (root) ; tous les répertoires du système forment un arbre ou une arborescence et / (prononcer slash) est considéré comme le point le plus haut (la racine) de cet arbre. cd paramètre le répertoire dans lequel vous êtes en train de travailler, également nommé le répertoire de travail. cd = change (working) directory. "

Chemins

Pour connaître votre répertoire de travail actuel, tapez :

user $ pwd
/

Dans l'exemple précédent, l'argument / passé à cd est appelé un "chemin". Il dit à cd où vous souhaitez aller. En particulier, l'argument / est un chemin "absolu," ce qui veut dire qu'il spécifie un lieu relatif à la racine de l'arborescence de fichiers.

Chemins absolus

Voici quelques chemins absolus :

/dev
/usr
/usr/bin
/usr/local/bin

Comme vous pouvez le voir, le point commun entre tous les chemins absolus est qu'ils commencent tous par /. Avec le chemin /usr/local/bin, nous disons à cd d'aller dans le répertoire racine, puis d'aller dans le répertoire usr en-dessous, puis local et bin. Les chemins absolus sont toujours évalués en partant de /.

Chemins relatifs

L'autre type de chemin est un "chemin relatif". bash, cd et les autres commandes interprètent toujours ces chemins par rapport au répertoire courant (répertoire de travail). Les chemins relatifs ne commencent jamais par un /. Donc, si nou sommes dans /usr:

user $ cd /usr

Alors nous pouvons utiliser un chemin relatif pour nous placer dans le répertoire /usr/local/bin :

user $ cd local/bin
user $ pwd
/usr/local/bin

Utiliser ..

Les chemins relatifs peuvent également contenir un ou plusieurs répertoires .. (dites point-point pas deux points ni coin-coin). directories. Le répertoire .. est un répertoire spécial qui pointe sur le répertoire parent (celui du niveau du dessus dans l'arborescence). Donc, à partir de l'exemple précédent :

$ pwd
/usr/local/bin
$ cd ..
$ pwd
/usr/local

Comme vous pouvez le voir , notre répertoire courant est désormais /usr/local. Nous avons été capable de "remonter" d'un répertoire, relativement au répertoire où nous nous trouvions.

En outre, nous pouvons également ajouter .. à un chemin relatif existant, ce qui nous permet d'aller dans un répertoire qui est au même niveau de l'arborescence que celui où nous nous trouvons, par exemple :

$ pwd
/usr/local
$ cd ../share
$ pwd
/usr/share

Exemples de chemins relatifs

Les chemins relatifs peuvent devenir assez complexes. Voici quelques exemples, dont aucun ne présente le répertoire de destination. Essayez de trouver le répertoire d'arrivée après avoir tapé ces commandes :

$ cd /bin
$ cd ../usr/share/zoneinfo


$ cd /usr/X11R6/bin
$ cd ../lib/X11


$ cd /usr/bin
$ cd ../bin/../bin

Maintenant essayez les et regardez si vous aviez visé juste ;)

Comprendre "."

Avant que nous ayons fini notre tour sur cd, il faut que je mentionne encore quelques points. Tout d'abord, il y a un autre répertoire spécial, appelé ., qui signifie "le répertoire courant". Ce répertoire n'est pas utilisé avec la commande cd, mais est régulièrement utilisé pour exécuter des programmes dans les répertoire courant, comme suit :

$ ./myprog

Dans l'exemple précédent, le programme exécutable myprog résidant dans le répertoire courant sera exécuté.

cd et le répertoire personnel

Si nous souhaitions aller dans notre répertoire personnel, nous pourrions taper :

$ cd

Sans argument, cd vous replace dans votre répertoire personnel, qui est /root pour le superutilisateur (l'administrateur) et typiquement /home/nomdutilisateur pour un utilisateur normal. Mais comment spécifier un fichier dans notre répertoire personnel ? Par exemple nous pourrions vouloir passer un fichier en argument à la commande myprog. Si ce fichier se situe dans notre répertoire personnel, nous pouvons taper :

$ ./myprog /home/drobbins/myfile.txt

Cependant, utiliser un chemin absolu comme ça n'est pas toujours confortable. Heureusement, nous pouvons utiliser le caractère ~ (tilde) pour faire la même chose :

$ ./myprog ~/myfile.txt

Les répertoires personnels des autres utilisateurs

Bash interprétera un ~ seul comme pointant vers votre répertoire personnel, mais vous pouvez également utiliser le tilde pour pointer vers le répertoire personnel d'autres utilisateurs. Par exemple, si vous souhaitez vous référer à un fichier nommé fredsfile.txt dans le répertoire personnel de Fred, nous pourrions taper :

$ ./myprog ~fred/fredsfile.txt

Utilisation des commandes Linux

Introduction à ls

Regardons maintenant brièvement la commande ls. Il est très probable que vous soyez familier avec cette commande qui, tapée sans paramètre, retourne le contenu du répertoire courant :

$ cd /usr
$ ls
X11R6      doc         i686-pc-linux-gnu  lib      man          sbin   ssl
bin        gentoo-x86  include            libexec  portage      share  tmp
distfiles  i686-linux  info               local    portage.old  src
En spécifiant l'option -a, on peut voir tous les fichiers du répertoire, y compris les fichiers cachés : ceux qui commencent avec .. Comme vous pouvez le voir dans l'exemple suivant, ls -a affiche les liens spéciaux vers les répertoires . et .. : et ..
$ ls -a
.      bin        gentoo-x86         include  libexec  portage      share  tmp
..     distfiles  i686-linux         info     local    portage.old  src
X11R6  doc        i686-pc-linux-gnu  lib      man      sbin         ssl

Liste détaillée

Vous pouvez aussi spécifier un ou plusieurs fichiers ou répertoires à la commande ls. Si vous spécifiez un fichier, ls n'affiche que celui-ci. Si vous spécifiez un répertoire, ls affichera le contenu de celui-ci. L'option -l est très pratique si vous avez besoin de voir les permissions, le propriétaire, l'heure de modification, et les informations sur la taille dans l'affichage du répertoire.

Dans l'exemple suivant, nous utilisons l'option -l pour afficher mon répertoire /usr.

$ ls -l /usr
drwxr-xr-x    7 root     root          168 Nov 24 14:02 X11R6
drwxr-xr-x    2 root     root        14576 Dec 27 08:56 bin
drwxr-xr-x    2 root     root         8856 Dec 26 12:47 distfiles
lrwxrwxrwx    1 root     root            9 Dec 22 20:57 doc -> share/doc
drwxr-xr-x   62 root     root         1856 Dec 27 15:54 gentoo-x86
drwxr-xr-x    4 root     root          152 Dec 12 23:10 i686-linux
drwxr-xr-x    4 root     root           96 Nov 24 13:17 i686-pc-linux-gnu
drwxr-xr-x   54 root     root         5992 Dec 24 22:30 include
lrwxrwxrwx    1 root     root           10 Dec 22 20:57 info -> share/info
drwxr-xr-x   28 root     root        13552 Dec 26 00:31 lib
drwxr-xr-x    3 root     root           72 Nov 25 00:34 libexec
drwxr-xr-x    8 root     root          240 Dec 22 20:57 local
lrwxrwxrwx    1 root     root            9 Dec 22 20:57 man -> share/man
lrwxrwxrwx    1 root     root           11 Dec  8 07:59 portage -> gentoo-x86/
drwxr-xr-x   60 root     root         1864 Dec  8 07:55 portage.old
drwxr-xr-x    3 root     root         3096 Dec 22 20:57 sbin
drwxr-xr-x   46 root     root         1144 Dec 24 15:32 share
drwxr-xr-x    8 root     root          328 Dec 26 00:07 src
drwxr-xr-x    6 root     root          176 Nov 24 14:25 ssl
lrwxrwxrwx    1 root     root           10 Dec 22 20:57 tmp -> ../var/tmp

La première colonne affiche les informations sur les permissions de chaque objet de la liste. J'expliquerai bientôt comment interpréter ces informations. La colonne suivante liste le nombre de liens à chaque objet du système de fichier, mais nous y reviendrons plus tard. La troisième et quatrième colonne listent respectivement le propriétaire et le groupe. La cinquième colonne liste la taille de l'objet. La sixième colonne est la "dernière modification" ou "mtime" de l'objet. La dernière colonne est le nom de l'objet. Si ce fichier est un lien symbolique, vous verrez à la suite un -> et le chemin vers lequel pointe ce lien symbolique.

Examen des répertoires

Parfois, vous souhaitez observer les répertoires plutôt que leur contenu. Dans ce cas, vous pouvez spécifier l'option -d qui indiquera à ls d'observer les répertoires plutôt que leur contenu :

$ ls -dl /usr /usr/bin /usr/X11R6/bin ../share
drwxr-xr-x    4 root     root           96 Dec 18 18:17 ../share
drwxr-xr-x   17 root     root          576 Dec 24 09:03 /usr
drwxr-xr-x    2 root     root         3192 Dec 26 12:52 /usr/X11R6/bin
drwxr-xr-x    2 root     root        14576 Dec 27 08:56 /usr/bin

Listes récursives et inodes

Vous pouvez donc utilisez -dpour observer un répertoire, mais également -R pour faire le contraire : c'est à dire pas simplement lister le contenu d'un répertoire, mais également, de façon récursive, tous les fichiers et répertoires à l'intérieur de celui-ci ! Nous ne présenterons pas d'exemple de cette commande (car généralement assez volumineux), mais vous pouvez essayer quelques ls -R et ls -lR pour comprendre leur fonctionnement.

Enfin, l'option -i peut être utilisée pour afficher l'inode des objets du système de fichier dans la liste :

$ ls -i /usr
   1409 X11R6        314258 i686-linux           43090 libexec        13394 sbin
   1417 bin            1513 i686-pc-linux-gnu     5120 local          13408 share
   8316 distfiles      1517 include                776 man            23779 src
     43 doc            1386 info                 93892 portage        36737 ssl
  70744 gentoo-x86     1585 lib                   5132 portage.old      784 tmp

Comprendre les inodes

Chaque objet du système de fichier se voit attribuer un indice unique, appelé l'inode. Cela peut sembler trivial, mais la compréhension des inodes est essentielle pour comprendre beaucoup d'opérations du système de fichiers. Par exemple, considérons les liens . et .. qui apparaissent dans chaque répertoire. Pour bien comprendre ce qu'est en fait le répertoire .. , nous allons d'abord afficher l'inode du répertoire /usr/local :

$ ls -id /usr/local
   5120 /usr/local

Le répertoire /usr/local a pour numéro d'inode 5120. Regardons maintenant l'inode du répertoire /usr/local/bin/.. :

$ ls -id /usr/local/bin/..
   5120 /usr/local/bin/..

Comme vous pouvez le voir, /usr/local/bin/.. a le même numéro d'inode que /usr/local/ ! Voilà une révélation surprenante. Jusqu'ici, nous considérions que /usr/local était le répertoire. Maintenant, nous découvrons que l'inode 5120 est en fait un répertoire, et nous avons trouvé deux entrées à ce répertoire (appelés liens) qui pointent vers cet inode. Aussi bien /usr/local que /usr/local/bin/.. sont des liens vers l'inode 5120. L'inode 5120 existe à un seul endroit sur le disque, mais plusieurs liens pointent vers lui. L'inode 5120 est la véritable entrée sur le disque.

En fait, nous pouvons voir le nombre total de fois où l'inode 5120 est référencé en utilisant la commande
ls -dl
 :
$ ls -dl /usr/local
drwxr-xr-x    8 root     root          240 Dec 22 20:57 /usr/local

Si nous regardons la seconde colonne, nous pouvons voir que le répertoire /usr/local (inode 5120) est référencé 8 fois. Sur mon système, voici les différents chemins qui font référence à cet inode :

/usr/local
/usr/local/.
/usr/local/bin/..
/usr/local/games/..
/usr/local/lib/..
/usr/local/sbin/..
/usr/local/share/..
/usr/local/src/..

mkdir

Regardons rapidement la commande mkdir, qui peut être utilisée pour créer de nouveaux répertoires. L'exemple suivant crée trois nouveaux répertoires, tic, tac et toe, dans /tmp :

$ cd /tmp
$ mkdir tic tac toe

Par défaut, la commande mkdir ne crée pas les répertoires parents pour vous ; tout le chemin jusqu'à l'avant dernier élément doit exister. Donc, si vous voulez créer le répertoire won/der/ful, vous devrez utiliser trois fois la commande mkdir :

$ mkdir won/der/ful
mkdir: cannot create directory `won/der/ful': No such file or directory
$ mkdir won
$ mkdir won/der
$ mkdir won/der/ful

Cependant, mkdir dispose de l'option -p qui permet de créer les répertoires parents manquants, comme vous pouvez le voir :

$ mkdir -p easy/as/pie

C'est vraiment très pratique. Pour en apprendre plus sur la commande mkdir, tapez man mkdir pour lire la page de manuel. Ceci est valable pour presque toutes les commandes présentées ici (par exemple man ls), sauf pour cd, qui est une commande interne au bash.

touch

Nous allons maintenant regarder les commandes cp et mv, qui permettent de copier, renommer et déplacer des fichiers et répertoires. Pour commencer cette présentation, nous utilisons la commande touch pour créer un fichier dans /tmp :

$ cd /tmp
$ touch copyme

La commande touch met à jour le "mtime" d'un fichier existant (souvenez vous la sixième colonne de la sortie de ls -l). Si le fichier n'existe pas, alors un nouveau fichier vide est créé. Vous devriez maintenant avoir un fichier /tmp/copyme de taille nulle.

echo

Maintenant que le fichier existe, ajoutons lui quelques données. Nous pouvons faire cela avec la commande echo, qui affiche ses arguments sur la sortie standard. Tout d'abord, la commande echo par elle même :

$ echo "firstfile"
firstfile

Et la même commande en redirigeant sa sortie dans le fichier copyme :

$ echo "firstfile" > copyme

TLe symbole supérieur indique au shell qu'il faut écrire la sortie de la commande echo dans le fichier copyme. Le fichier sera créé s'il n'existe pas, et sera écrasé s'il existe. En tapant ls -l, nous pouvons voir que le fichier copyme fait 10 octets, maintenant qu'il contient le mot firstfile et celui de nouvelle ligne :

$ ls -l copyme
-rw-r--r--    1 root     root           10 Dec 28 14:13 copyme

cat et cp

Pour afficher le contenu de ce fichier sur le terminal, nous pouvons utiliser la commande cat :

$ cat copyme
firstfile

Nous pouvons alors utiliser simplement la commande cp pour créer un fichier copiedme à partir du fichier original copyme :

$ cp copyme copiedme

Nous pouvons nous assurer qu'il s'agit bien de deux fichiers différents en observant leurs inodes :

$ ls -i copyme copiedme
  648284 copiedme   650704 copyme

mv

Utilisons la commande mv pour renommer "copiedme" en "movedme". L'inode restera le même ; cependant, le nom de fichier qui pointe vers cet inode changera.

$ mv copiedme movedme
$ ls -i movedme
  648284 movedme

L'inode du fichier déplacé restera le même tant que le fichier de destination restera sur le même système de fichiers que le fichier source. Nous regarderons de plus près le système de fichiers dans Linux Fundamentals, Part 3.

Pendant que nous parlons de mv, voyons une autre façon d'utiliser cette commande. En plus de renommer des fichiers, la commande mv permet de déplacer un ou plusieurs fichiers vers une autre destination dans l'arborescence des répertoires. Par exemple, pour déplacer /var/tmp/myfile.txt vers /home/drobbins (qui est mon répertoire personnel), je peux taper :

$ mv /var/tmp/myfile.txt /home/drobbins

Après avoir tapé cette commande, myfile.txt sera déplacé vers /home/drobbins/myfile.txt. Et si /home/drobbins est sur un système de fichier différent de /var/tmp, la commande mv copiera le fichier myfile.txt vers le nouveau système de fichier et l'effacera de l'ancien système de fichier. Comme vous pouvez le deviner, lorsque myfile.txt est déplacé entre différents systèmes de fichiers, le fichier myfile.txt au nouvel emplacement disposera d'un nouvel inode. Ceci vient du fait que chaque système de fichier doit avoir son propre jeu de numéros d'inodes.

Nous pouvons également utiliser la commande mv pour déplacer plusieurs fichiers vers une même destination. Par exemple, pour déplacer myfile1.txt et myarticle3.txt vers /home/drobbins, je peux taper :

$ mv /var/tmp/myfile1.txt /var/tmp/myarticle3.txt /home/drobbins


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